Le 20 février 2018, plus de 30 intervenants du domaine de la vigne au Canada ont participé à un atelier pour :
- Acquérir une compréhension des initiatives et des mandats actuels en appui au secteur de la vigne
- Identifier les besoins de recherche de l’industrie comme fondement d’une collaboration améliorée
- Développer une compréhension commune des avantages et des meilleures applications des outils de diagnostic (par exemple, NGS, Droplet Digital PCR)
Ce rapport exhaustif détaille les discussions et présentations de l’atelier, notamment :
- Ordre du jour
- Rapport sommaire
- Présentation du RCCV
- Aspects réglementaires de l’ACIA concernant les essais de plantes saines
- Présentation de la Direction générale des sciences et de la technologie d’AAC
- Présentation de GGO sur les besoins de l’industrie et l’appui à un programme de plantes saines
- Projet d’infrastructure Sidney de l’ACIA
En voici un sommaire :
L’atelier présenté par Grape Growers of Ontario, le Réseau canadien de certification de la vigne et l’Agence canadienne d’inspection des aliments et Agriculture Canada a aidé à favoriser la communication entre les groupes d’intervenants développement de protocoles.
Les rôles et le niveau de participation dans le contexte d’un réseau de plantes saines de la vigne provenant du gouvernement, de l’industrie, des chercheurs et des pépinières ainsi que les capacités et les limites de chacun ont été soulignés tout au long de la journée. Les viticulteurs (les utilisateurs finaux) ont également été invités à participer à la discussion, car ils ont une expérience directe des problèmes de virus dans les vignobles.
L’atelier a réuni des intervenants de partout au pays alors que nous travaillons ensemble pour devenir un chef de file dans un réseau national de plantes saines.
Les deux virus particulièrement préoccupants pour l’industrie sont (1) l’enroulement et (2) tache rouge, ce qui entraîne des pertes économiques importantes si elle n’est pas traitée. Afin de résoudre correctement le problème, nous devons d’abord empêcher la propagation des virus. Par l’intermédiaire du programme Partenariat Canadien pour l’agriculture de AAC, le RCCV a demandé un financement dans le cadre du programme AgriScience dirigé par Agriculture et Agroalimentaire Canada afin d’élaborer une stratégie de meilleures pratiques de gestion dans les vignobles avec les chercheurs et l’industrie.
En plus d’empêcher la propagation, les producteurs doivent éliminer les matières infectées grâce à des tests performants. Les travaux de l’ACIA sur la méthode de détection NGS combiné à des méthodes de test à moindre coût élaborées et validées par des chercheurs, nous positionnent avantageusement pour identifier les virus à tous les niveaux de propagation (G1 à G4). L’identification et la gestion des vecteurs confirmés et potentiels joueront un rôle important dans le contrôle de la propagation des pathogènes.
Enfin et surtout, une fois que le matériel infecté a été retiré du vignoble, les producteurs doivent replanter du matériel propre et certifié. La deuxième séance en petits groupes de la journée, axée sur les priorités de recherche pour l’élaboration d’outils visant à soutenir l’importation, la propagation et la culture d’un approvisionnement de vignes saines au Canada, a aidé le RCCV à établir des protocoles. Le RCCV travaille activement avec les intervenants de l’industrie, y compris l’ACIA, AAC, les pépiniéristes, les producteurs et les organisations industrielles afin de développer des protocoles robustes pour chaque niveau de propagation afin de fournir aux producteurs du matériel végétal certifié.