Le gouvernement du Canada investit 80 millions de dollars dans le Centre pour la protection des végétaux

Posted Apr 3rd, 2018

Le gouvernement du Canada investit 80 millions de dollars dans le Centre pour la protection des végétaux

- SOURCE: Agence canadienne d’inspection des aliments via newswire.ca 3 avril 2018, 17:45

SIDNEY, BC, le 3 avril 2018 /CNW/ – L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) s’appuie sur les données scientifiques pour contribuer à la prise de décisions qui visent à protéger les ressources alimentaires, végétales et animales du Canada. C’est en soutenant les scientifiques incroyables de notre pays et en leur fournissant les installations dont ils ont besoin que nous renforçons le milieu scientifique et édifions un avenir meilleur.

Aujourd’hui, l’honorable Lawrence MacAulay, le ministre canadien de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, a annoncé un investissement de 80 millions de dollars pour remplacer le Centre pour la protection des végétaux de Sidney en Colombie-Britannique. Le Centre est un établissement de tests diagnostiques, de recherche et de quarantaine au sein de l’ACIA. Il comprend des laboratoires et des serres. Ces fonds, issus d’un engagement du budget de 2017, complimenteront les plus récents investissements fédéraux en science et en infrastructure de laboratoire proposés dans le budget de 2018. Ils témoignent également de l’engagement du gouvernement du Canada à faire avancer la science et la recherche et à appuyer l’innovation, et à la croissance économique.

Le développement de cet établissement de recherche sur les végétaux de classe mondiale offrira aux scientifiques et aux partenaires de l’ACIA des installations ultramodernes pour faire avancer la science des végétaux. Il est essentiel qu’ils aient les bons outils pour les aider à concevoir et à collaborer sur de nouvelles idées et possibilités de protéger et de stimuler le secteur agricole et agroalimentaire canadien, dans le cadre de l’objectif que s’est fixé le gouvernement d’atteindre les 75 milliards de dollars d’exportations agricoles et agroalimentaires d’ici 2025.

L’ACIA a collaboré de près avec le ministère de l’Agriculture de la Colombie-Britannique, un partenaire de longue date du Centre pour la protection des végétaux, ainsi qu’avec d’autres partenaires pour élaborer une vision et une analyse de rentabilité pour optimiser l’investissement dans l’établissement. Le Centre pour la protection des végétaux sera élaboré sur cinq ans en collaboration avec les membres de l’industrie, les gouvernements provinciaux et les partenaires universitaires. Il offrira des occasions aux collectivités locales, à la province et aux partenaires scientifiques de partout au pays.

Citations

« La science est l’élément central du programme du gouvernement pour créer de bons emplois dans le secteur agroalimentaire et assurer la croissance de la classe moyenne. Le nouveau Centre pour la protection des végétaux offrira un lieu aux chercheurs afin de faire avancer la science des végétaux et d’élaborer des solutions agricoles innovatrices pour les Canadiens et pour aider à la croissance économique. »

– Lawrence MacAulay, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire

« Le réseau canadien d’accréditation des vignes (Canadian Grapevine Certification Network) est ravi de cet engagement renouvelé du gouvernement fédéral envers la santé et la recherche des végétaux. Nous nous attendons à ce que l’établissement modernisé de Sidney contribue grandement à l’atténuation de nombreuses maladies virales et d’autres pathogènes menaçant actuellement le secteur canadien de la vigne. Le répertoire de végétaux de première génération, combiné aux outils diagnostiques et à la recherche ultramodernes, rehaussera grandement la durabilité de nombreux secteurs agricoles au pays. »

– Hans Buchler, coordonnateur de recherche, British Columbia Wine Grape Council (Conseil du raisin à vin de la Colombie-Britannique) et président, Canadian Grapevine Certification Network (Réseau canadien d’accréditation des vignes)

« Nous applaudissons cet investissement du gouvernement fédéral, car il permettra aux éminents scientifiques de la Colombie-Britannique d’appliquer des technologies nouvelles, comme la génomique, à des questions agricoles critiques comme les pathogènes et les virus envahissants. Les marchés d’importation et d’exportation canadiens seront plus forts et plus compétitifs grâce à cet investissement. »

– Pascal Spothelfer, président et chef de la direction, Génome Colombie-Britannique

Faits en bref

Le Centre pour la protection des végétaux de Sidney (Colombie-Britannique) a été établi en 1912. À l’heure actuelle, il comprend 48 édifices, principalement à charpente en bois, des serres et des abris grillagés.

Le climat de la péninsule de Saanich est adapté à la culture de tous les fruits de verger et les plantes ornementales du Canada. Le Centre conserve une impressionnante collection de cultivars, soulignant la diversité des activités effectuées sur place.

Le Centre est le seul site de quarantaine après l’entrée, de recherche et de diagnostic pour les fruits de verger, la vigne et les petits fruits. Il jouit d’une reconnaissance internationale en raison de son expertise en matière de quarantaine après l’entrée et est un laboratoire accrédité et un centre de tests diagnostiques pour l’importation et l’exportation utilisant des méthodes reconnues mondialement. L’équipe de Sidney comprend de nombreux experts internationaux reconnus par les organismes d’établissement de normes de protection des végétaux.

Les tests de dépistage de virus et d’autres pathogènes pour les végétaux sont essentiels à la prise de décisions réglementaires de l’ACIA et à la protection de l’industrie agricole et agroalimentaire canadienne. Le Centre a joué un rôle prépondérant dans la protection contre le virus de la sharka et d’autres ravageurs pouvant détruire les récoltes. L’utilisation de tests génétiques a révolutionné la façon dont les maladies sont détectées.

Le Centre pour la protection des végétaux effectue des travaux scientifiques réglementaires sur les produits de l’agriculture primaire qui seront exportés partout au monde. Ces travaux sont importants, le secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire canadien représentant plus de 108 milliards de dollars pour notre économie, dont 58 % proviennent des exportations de produits de l’agriculture primaire comme les baies, les fruits de verger et les raisins.

Dans le budget de 2018, le gouvernement propose un investissement de près de 4 milliards de dollars pour soutenir les travaux des chercheurs et leur donner accès aux outils dont ils ont besoin pour réussir et créer de nouvelles technologies permettant de diagnostiquer des maladies plus tôt ou de concevoir de nouveaux médicaments pour traiter les patients.

Reproduced from: Canadian Food Inspection Agency (CFIA)

For further information: Guy Gallant, Director of Communications, Office of the Honourable Lawrence Macaulay, 613-773-1059; CFIA Media Relations, 613-773-6600

Read original press release here

Photo : Lawrence MacAulay, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, avec Anna-Mary Schmidt et André Levesque de l’ACIA au Centre pour la protection des végétaux à Sidney (Colombie-Britannique) (Groupe CNW/Agence canadienne d’inspection des aliments)
 

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